La révolution Low Code / No Code

Selon différentes recherches, rapports et analyses, Low code (et parfois No Code) va bouleverser le marché du développement, que ce soit avant, pendant ou après le COVID-19. Selon Gartner/Forrester, nous aurons :

  •          50 % des développeurs prévoient d'utiliser low code
  •        D'ici 2024, 75 % des entreprises utiliseront la plateforme 4 low code pour leurs développements.
  •        D'ici 2024, les deux tiers des applications se trouveront sur le site low code .
  •       53 milliards d'euros : c'est le poids du marché du low-code, à l'horizon 2024.

La question n'est pas de réinventer la programmation mais de répondre rapidement aux besoins immédiats. C'est pourquoi le Shadow IT prolifère ! Low Code convient parfaitement aux assemblages de services/données et à l'automatisation des tâches. Le facteur temps est important, surtout pour les applications et les projets qui ne nécessitent pas de programmation orientée objet (OOP) ou l'instanciation de ressources d'infrastructure qui nécessitent des autorisations et des procédures, ce qui peut prendre plusieurs semaines.

 

Low Code / No Code Q&A
Le PDG de Convertigo, Olivier Picciotto, a été interviewé par le magazine "Programmez" pour discuter de la révolution Low-Code / No-Code. Voici un résumé de la discussion :

Enquêteur : Qu'en est-il du marché actuel Low Code ?

Olivier Picciotto : Le marché est dynamique depuis plusieurs années. Quelques grandes entreprises dominent le marché et les grands fournisseurs veulent le pénétrer. Certains éditeurs européens ont réussi à se faire une place sur le marché, comme l'a fait Convertigo.    

Convertigo est un acteur européen low code . Comment se comporte le marché ? Le fait d'être un ISV européen est-il bénéfique ?

C'est vrai : nous sommes une entreprise française mais nous jouons sur le marché international. 30% de notre chiffre d'affaires est réalisé à l'étranger (USA, Europe et Afrique).

Traditionnellement, l'Europe (et plus particulièrement la France) est réticente à adopter les technologies Low Code et No Code par rapport à d'autres pays. Nous avons constaté ces dernières années une réelle augmentation en France et dans d'autres pays : les entreprises ont compris que pour rattraper le temps perdu, elles devaient être innovantes en utilisant les nouvelles technologies pour construire leurs applications quotidiennes. Il est certain que nous nous présentons en tant qu'éditeur européen auprès de nos prospects de la fortune 100, c'est une meilleure garantie de soutien et de proximité.

Low Code, No Code, il est parfois compliqué de comprendre ces deux notions. Quelles sont les similitudes et les différences de chaque approche ?

No Code c'est vraiment zéro code, ni plus ni moins ! Il doit rester à la portée des utilisateurs sans connaissances techniques. En revanche, Low Code n'a jamais signifié zéro code ! Les développeurs écrivent beaucoup moins de code que dans le cadre d'un développement classique. Chez Convertigo, nous considérons un ratio de 1/10 à 1/50 selon les projets. Low Code permet de développer des applications complexes sans limites fonctionnelles.

Le point commun de chaque approche est la réduction du temps et du budget pour développer une application. L'idéal est de pouvoir combiner les approches Low Code et No Code au sein d'une même plateforme. C'est ce que propose Convertigo avec son No Code Studio destiné aux développeurs "citoyens" et son Low Code Studio destiné aux développeurs "professionnels". Et ils interagissent entre eux.

Nous disons que Low Code concerne les entreprises, les applications logistiques pour automatiser certaines actions, agglomérer des données/applications : quelle est la situation actuelle ?

Il est tout à fait possible de développer des projets complexes avec Low Code, c'est plus facile à réaliser et cela nécessite moins de maintenance. Il existe sur le marché des produits Low Code "playground" mais aussi des produits Low Code professionnels qui respectent les critères de qualité de développement exigés aujourd'hui (DeveOps, intégration continue, SDLC, fullstack, architecture Microservices, containers et scalabil). Nous appartenons à la seconde catégorie.

Comment positionner Low Code par rapport aux développeurs ? Certains rédacteurs n'hésitent pas à s'y opposer. A tort ou à raison ?  

 A tort ! Ceci est compréhensible pour No Code mais pas pour Low Code. Le développeur aurait même intérêt à apprendre Low Code. Grâce à lui, il pourra être plus efficace dans son développement et augmenter sa productivité. Il livrera ses projets plus rapidement. Et potentiellement, il augmentera son taux. Tout cela en continuant à prendre plaisir à écrire les 10 à 20% de code complexe nécessaires ou en participant à la communauté Convertigo.

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